“Nous maintenons un flux de recrutement régulier”
GBH est partenaire de cette troisième édition du salon de l’Emploi. Malgré le contexte de crise sanitaire et ses incertitudes économiques, le Groupe diffusera une cinquantaine d'opportunités de postes à pourvoir pendant cet événement qui se tiendra à la Nordev.
Entretien avec Michel Lapeyre, directeur général océan Indien de GBH dans le JIR
Comment le groupe GBH aborde ce salon dans ce contexte un peu particulier avec la crise sanitaire ?
"Nous sommes présents sur le salon de l’Emploi de la Réunion pour la troisième année consécutive. Nous sommes très attachés à cet événement. À l’heure où les outils dont nous disposons permettent de recueillir, trier, sélectionner des candidatures, et de mener des entretiens à distance dans de bonnes conditions, nous avons considéré qu’il était important de maintenir un lien direct aux candidats, bien évidemment dans le respect des gestes barrières et de distanciation sociale.
Dans ce contexte économique incertain, allez-vous diffuser autant d'offres d'emploi que les années précédentes ?
Le nombre d’offre ne sera pas au même niveau que l’année précédente, pour d’évidentes raisons. Mais malgré le contexte sanitaire, nos filiales ont répondu présent.Jugez-en par vous-même : 15 filiales seront représentées. Elles proposeront près d’une cinquantaine de postes, dans de nombreux secteurs d’activité.
Si l'on tire un bilan des précédentes éditions du Salon de l'emploi, combien de salariés avez-vous pu recruter ?
Le bilan de la fréquentation de l’année dernière avait été très satisfaisant. Nous avons réalisé plus d’une dizaine de recrutements immédiatement ou dans les quelques jours qui ont suivi le salon. Nous avons conservé plus d’une cinquantaine de CV en vivier afin de contacter les candidats ultérieurement, ce qui a également débouché sur des recrutements. Ainsi en 2019, les filiales de GBH à la Réunion ont recruté plus de 60 salariés en CDI.
Depuis le début de l'année, de nombreux secteurs, où évolue GBH, souffrent des effets de la crise sanitaire, on pense par exemple à l'automobile. Quel regard portez-vous sur les perspectives d'emplois à court, moyen et long terme sur notre territoire ?
Les perspectives sont différentes selon les filiales. La crise sanitaire a affecté diversement leurs activités. Les Carrefour sont restés ouverts dès les premiers jours de la crise, parfois dans des conditions difficiles. D’autres secteurs d’activité, dont l’automobile, sont restés ouverts partiellement ou ont dû fermer en raison de directives gouvernementales. Les activités de location de voitures, directement liées au tourisme, ont bien sûr été fortement impactées par la crise sanitaire. Je tiens à remercier l’ensemble des salariés des filiales de GBH présents pendant cette période si particulière. Ils se sont mobilisés fortement pour maintenir le service aux clients, dans le respect des normes sanitaires. Comme toutes les entreprises réunionnaises, nos filiales sont entrées dans une zone de grande turbulence et doivent faire face à une absence totale de visibilité car la situation sanitaire est loin d’être stabilisée au niveau mondial. Dans ce contexte très incertain, la prudence est de mise mais en matière d’emploi, à l’exception de certains secteurs particulièrement affectés par la crise sanitaire, nous maintenons un flux de recrutement régulier. Nos filiales ont d’ailleurs embauché plus de 40 collaborateurs en CDI depuis le début de l’année 2020.
Après le rachat du groupe Vindemia, Carrefour est en pleine croissance dans la grande distribution. Est-ce que cela ouvre la voie à de nouvelles phases de recrutement ?
Nous sommes très heureux d’avoir pu finaliser cette acquisition qui symbolise bien l’implication très forte de GBH dans l’économie de La Réunion et cela de façon continue depuis plus de 35 ans. Nous avons de belles perspectives de développement avec l’enseigne Carrefour et cela commence dès cette année avec un grand plan d’investissements pour rénover l’ensemble des magasins mais aussi renforcer la qualité des conditions de travail de nos équipes et intensifier leur formation. Au-delà de la force des enseignes, nous sommes persuadés que le développement vient avant tout de la qualité de l’engagement de nos équipes sur le terrain pour bien servir nos clients. L’humain est donc au centre de nos actions et à ce titre, cela nous permettra de continuer à offrir des opportunités de recrutement et de carrière aux candidats intéressés par nos enseignes. En dehors de recrutements, je tiens à mettre en avant notre politique de promotion interne et de formation continue qui permet à nos salariés de continuer à apprendre et progresser au sein de nos filiales, et ce au travers de partenariats de longue date avec des écoles ou universités. Ainsi à la Réunion depuis 2019 au sein des filiales GBH, 70 collaborateurs ont été promus sur des postes d’agents de maîtrise ou de cadres. Cette dynamique de la promotion interne est une caractéristique de notre groupe et reste très soutenue même en période de crise.
Est-il toujours aussi difficile de trouver certains profils d'encadrement à La Réunion ? Que faudrait-il changer pour mieux recruter localement ?
Je tiens à souligner que la grande majorité de nos collaborateurs sont recrutés localement. Notre présence sur le Salon pour la troisième année consécutive illustre bien notre volonté de favoriser l’emploi local. Nous pouvons rencontrer ponctuellement des difficultés à recruter localement sur certains métiers, pour diverses raisons (filières de formation, déficit d’expérience, métiers en tension, …). Ça n’est pas une fatalité. Nous continuons de développer des actions pour favoriser le recrutement local de collaborateurs qualifiés. À titre d’exemple, nous travaillons actuellement sur un projet de formation diplômante avec un acteur important à la Réunion Ce projet devrait nous permettre de recruter et former des collaborateurs en apprentissage, et de les préparer à exercer des postes à responsabilités dans la Distribution. Nous avons également un partenariat avec l’EGC, qui fête sa dixième année. Il nous a permis d’accueillir 75 stagiaires et de recruter plus de 20 étudiants issus de l’EGC au sein des filiales de GBH à La Réunion. Dans ce même objectif de développer l’emploi local, en particulier sur les postes de cadres, nous avons depuis 2004 développé un partenariat exemplaire avec le Lycée de Bellepierre et le rectorat de la Réunion pour favoriser la réussite des jeunes étudiants réunionnais aux concours des grandes écoles de commerce. Depuis 16 ans, ce sont plus de 800 jeunes qui ont bénéficié de ce programme innovant qui a été salué pour son côté exemplaire de rapprochement de l’éducation nationale et de l’entreprise.
Quels conseils donneriez-vous à des candidats qui souhaitent intégrer le groupe GBH ?
Rejoindre une filiale de GBH c’est rejoindre un Groupe en fort développement qui offre de nombreuses opportunités professionnelles bien sûr à la Réunion mais aussi dans l’ensemble de l’océan Indien et bien au-delà avec un horizon à l’international. Ces perspectives de carrière dans des environnements différents, en fort développement, nécessitent d’avoir de l’enthousiasme, de l’autonomie, le goût de la qualité de service et une forte envie d’entreprendre, qualités qui reflètent les valeurs de GBH. Ceux sont ces qualités que nous recherchons pour renforcer encore nos équipes et rendre le meilleur service à nos clients. Nous sommes donc impatients de pouvoir accueillir les candidats dans le cadre de ce Salon car le recrutement est une des phases essentielles de la vie des entreprises".
PROPOS RECUEILLIS PAR JULIEN DELARUE
“NOS FILIALES ONT D’AILLEURS EMBAUCHÉ PLUS DE 40 COLLABORATEURS EN CDI DEPUIS LE DÉBUT DE L'ANNÉE”. “LE RECRUTEMENT EST UNE DES PHASES ESSENTIELLES DE LA VIE DES ENTREPRISES”. “L’HUMAIN EST DONC AU CENTRE DE NOS ACTIONS”.